
How to find the perfect gift?

On récolte la roquette environ à partir de Mai-Juin. La plante est prête quand les tiges s’affalent au sol, terrassées par le poids de leurs ovules (ouai pas facile la vie de roquette). Alors, les cosses – qui sont aussi les ovaires de notre bon végétal – commencent tout juste à brunir (“ah dégueu!”).
Il est plus simple de laisser sécher les cosses après récolte, elles s’égrainent beaucoup plus facilement. Ensuite on ouvre les cosses et on retire simplement les graines.
S’il y a beaucoup de plants à égrainer, on peut récolter les tiges entières, les rassembler en bouquets noués et les faire sécher tête en bas dans un sac en papier non hermétique (sinon ben ça pourrit…) Au bout de quelques jours lorsque les cosses commencent à s’ouvrir d’elles mêmes, battre les bouquets puis tamiser le contenu des sacs pour ne récolter que les graines.
Après avoir séparé les graines, les étaler et les faire sécher quelques jours à l’ombre dans un endroit ventilé mais sans excès et à température ambiante.
On peut conserver les graines 1 ou 2 ans dans des sachets en papier – non hermétiques (le pourri on a dit!). Les gamètes de végétaux se congèlent aussi très bien pour se garder plus longtemps, comme les notres en somme!
Il y a toutes sortes d’utilisations du marc de café au jardin, en voici quelques-unes!
Déposé au sol autours des cultures, le marc de café est un bon anti-limace; lorsqu’elles rampent dessus elles n’aiment pas les petits grains et évitent la zone! 🐌
Ajouté à la terre, le marc de café acidifie le sol ce qui est excellent pour certaines plantes 🌱❤️
Mixé avec des coquilles d’oeufs qui apportent phosphore et calcium, le marc de café devient un excellent engrais azoté. À utiliser particulierement pour les légumes feuilles comme choux, salades ou epinards 🌿
Mélangé simplement à la terre, le marc de café l’aère. C’est donc idéal pour préparer la plantation de legumes racines, notemment carottes, betteraves, panais… Bonus: il tient éloignée la mouche de la carotte! 🥕
Le marc de café enrichit le compost, surtout pour une future utilisation au moment de la germination et du repiquage des tomates, épinards, haricots… en effet, il offre une bonne barrière aux champignons et bacteries qui attaquent ces légumes (mildiou… 🍄🍄)
⚠️ ATTENTION toutes les plantes n’affectionnent pas forcément le marc de café, il parait que les géraniums ou encore la moutarde se portent très bien sans!
© Aurélie Bregeon
Aujourd’hui, je vais dévoiler ma recette de bougie anti-moustiques désodorisante qui recycle de la vieille huile de cuisson!
C’est génial parce qu’on sait jamais quoi en faire de sa vieille huile de cuisson: ça se composte pas, ça bouche les canalisations… Ici j’ai utilisé de la vieille graisse d’oie.
– ce que tu as comme vieux reste d’huile/graisse
– 80% du poids de l’huile en cire (d’abeille par exemple)
– du marc de café bien sur!
– de la ficelle ou mèche à bougie (la ficelle doit étre en coton ou fibres naturelles!)
– un bocal (ici je recycle un petit pot!)
En plus d’être un diy recyclage, le marc de café lorsqu’il brule est un excellent désodorisant 👃🏻
De plus, il fait fuir les moustiques 🦟
[Petit conseil d’utilisation pour de la simple ficelle au lieu d’une mêche à bougie, il se peut qu’il faille régulièrement tailler la mêche!]
Et toi, tu recycles comment ton huile de cuisson?
© Aurélie Bregeon
Coucou!
Voici ma recette de déodorant home-made méga facile.
Il suffit d’un vieux flacon bille récupéré, de quelques cuillères de gel d’aloé vera et d’une cuillère à café de bicarbonate de sodium.
Ouvrir le flacon, le laver à fond. Le remplir de gel d’aloé vera. Ajouter la cuillère de bicarbonate. Refermer, mélanger, le tour est joué!
Résultat: on ne transpire pas – sauf forte chaleur complètement hors norme; et surtout on ne sent rien du tout! Il ne laisse aucune trace sur les vêtements – zéro!! J’ai une peau assez sensible, le genre à faire des rougeurs pour rien et des poils incarnés: je n’ai aucun soucis avec cette recette. Au top, je l’adore 🥰
Je l’ai récemment éprouvé par 42 degrés dehors: on transpire un peu mais on ne dégage aucune odeur, et les aisselles sèchent assez vite en rentrant se mettre au frais la tronche devant le ventilo.
© Aurélie Bregeon
Hello!
L’autre jour on voulait faire un barbeuc… et on n’avait plus d’allume-feu (enfiiiiiinn 🤘🏻). Après avoir galéré une demi heure – sans succès – avec des vieux bouts de carton (pas très douée je sais), j’ai donc cherché comment en fabriquer… Et voici une recette qui marche à merveille!!
Dans chaque emplacement d’une vieille barquette d’oeufs, mettre des pilouches de lave linge, puis ajouter de la cire (végétale ou d’abeille) fondue. Le tour est joué!!
Je précoupe mes « cubes » allume-feu pour plus de simplicité à l’usage. Pour allumer le barbeucue, il ne reste plus qu’à détacher un cube, l’allumer avec briquet ou allumette sur le dessus puis le retourner et le laisser se consumer… c’est juste génial!
Je suppose que les pilouches de lave-linge peuvent être remplacées par de la sciure, du papier journal… tant de possibilités s’offrent à nous en alternative aux produits controversés des allume-feu du commerce!
© Aurélie Bregeon
Un bon compost quand il est prêt à l’emploi, est brun foncé presque noir et sent l’humus. S’il peut rester quelques “morceaux”, ceux-ci ne sont pas identifiables et grosso modo l’aspect doit ressembler à du terreau.
Atteindre cette perfection demande un peu de temps, l’aide de quelques auxiliaires de jardin et un peu de discipline, mais rien de compliqué!
Je vais vous parler ici d’une des manières-nombreuses-de faire son compost chez soi.
Tout d’abord il est bon d’avoir 3 bacs et un seau, et non un seul bac:
Il faut placer ces bacs à l’ombre, et s’assurer qu’ils disposent d’un couvercle non hermétique, pour les protéger d’une sécheresse trop intense et de la pluie qui détremperait le compost.
Les bacs ne doivent pas être hermétiquement fermés au dessous: le compost a besoin de respirer, et vous avez besoin de laisser passer les auxiliaires jardiniers! J’ai mis un grillage pour les miens.
Tous les matériaux biodégradables sont compostables. En revanche, mieux vaut éviter les déchets carnés pour ne pas trop avoir de nuisibles.
Il y a selon moi 3 règles d’or à suivre:
On distingue 3 types de déchets.
Les auxiliaires jardiniers dont on parlait plus haut sont les vers de terre, vers blancs, musaraignes, insectes en tous genres types cloportes, etc. Il est important de les laisser habiter dans votre compost, bien qu’il soit tentant de virer les gros vers blanc “un peu gluants, mais appétissants”, par exemple.
Ce sont eux qui transforment les éléments qu’on leur apporte en compost, pour peu qu’on leur fasse des petits morceaux 😜
Avant utilisation, il faut s’assurer que dans le bac “mature”, ça sent le sous bois, il n’y a plus de gros morceaux, plus de pelure identifiable et que la matière a une belle consistance bien tendre et homogène.
Si ces conditions sont réunies, lorsque le bac “en cours” est plein, on vide le bac “mature” au jardin et on échange les rôles entre ces deux derniers: le bac “en cours” devient plein de compost qui mature et l’autre devient “en cours”.
Alors, ça vous dit de composter vous aussi?
© Aurélie Bregeon
Bonsoir!
Voici une recette afin de faire soi-même son shampoing solide!
Mélanger le Cocoate de Sodium, la farine et l’argile dans un petit récipient.
Ajouter l’huile de coco préalablement fondue au bain marie et le gel d’aloe vera, bien mélanger. Si besoin, augmenter un tout petit peu la quantité de gel pour lier les ingrédients. Ajouter le miel et mélanger à nouveau.
Mettre la pâte obtenue dans un moule en silicone préalablement lavé. Placer le moule au congélateur quelques heures avant de démouler.
Laisser sécher une nuit, le shampoing est prêt à être utilisé!
Dans la douche: mouiller le shampoing et le frictionner entre ses mains pour le faire mousser. Appliquer la mousse sur le cuir chevelu, rincer comme un shampoing habituel.
© Aurélie Bregeon
Bonjour à tou.tes.s!
Nous avons démarré un potager cette année, et la première question que l’on se pose c’est… euh comment on démarre en fait?
Tout débute avec un papier et un crayon, avec la création d’un plan. Comment?
Déterminez de quel espace vous disposez, et où vous voulez mettre vos futurs légumes. Un petit conseil si possible, ne prévoyez pas tout au même endroit: variez pour profiter des différentes expositions au soleil et si vous en avez l’espace, de différents sols. Ainsi, vous verrez d’années en années ce qui pousse le mieux et où, afin d’optimiser vos récoltes.
Couchez sur le papier ou un ordinateur le plan de la / des surfaces disponibles, et calculez-en grossièrement la surface en m2.
Pour vous aider, vous pouvez regarder votre terrain du dessus avec le site gouvernemental du cadastre, ou google maps. Si vous avez un drône je pense que la tache doit être enormément facilitée.
La première étape est terminée, vous voilà avec un plan vide 😊
Déterminez maintenant ce que vous allez planter. Considérez:
En permaculture, on va aussi penser à (zone 4 et 5):
En sachant que pour chaque variété de légumes, il faut connaitre environ combien de plants permettent de faire subsister vôtre foyer. Ceci varie selon les habitudes, selon si on fait des conserves ou non, mais voici ce que j’ai pour ma famille (4 pers.):
Plantez les légumes que vous avez l’habitude de consommer, afin d’éviter le gâchis. Si vous voulez faire un test, n’en mettez pas trop la première année.
Voilà, vous avez déjà une pré-liste de légumes, et un plan mis à jour avec le point d’eau, les arbres, les buissons… Le plus dur reste à faire!
Une fois déterminé les légumes que vous souhaitez planter, vérifiez pour chaque espece de quel espace le plan a besoin pour se développer correctement. Les carottes, betteraves, navets, échallotes, ail, oignons, radis, panais etc peuvent se planter en rangs, pour certains (les radis) il faut prévoir des rangs vides pour replanter tous les 15 jours.
Globalement, il est bon de prévoir des espaces « carrés » de plantation de 1,7m à 2,5m, entourés d’allées de 50cm de large. Ceci facilitera la plantation et l’entretien.
Les courges ont besoin d’un mètre dans toutes les directions autours d’elles, tandis que les tomates, poivrons, aubergines peuvent être plantées tous les 70cm par exemple. Pensez à mettre vos plants en quinconce d’un rang sur l’autre pour gagner de l’espace.
Pensez aussi aux saisons et au temps que mettent les plants à pousser. Par exemple, les tomates mettent longtemps à grandir et donnent longtemps, alors que les haricots, épinards, laitues ont une pousse rapide.
Une fois ceci déterminé, vous devriez obtenir la liste de tout ce que vous pouvez planter en fonction des m2 dont vous disposez.
Une bonne méthode consiste evidemment à essayer, planter des trucs et voir si ça pousse, si oui, recommencer l’année d’apres et si non: changer d’endroit.
En attendant, vous pouvez aussi vérifier habilement trois composantes clés:
Puis adapter ce que vous allez planter en fonction de vos découvertes.
En général c’est en hiver qu’on prépare son potager, et en printemps/été que l’ensoleillement est clé pour favoriser ou non la pousse. C’est pas pareil: il y a plus d’heures de soleil, plus haut dans le ciel en son point culminant en juin que mi-décembre. Ceci étant dit, regardez où sont situés les obstacles, les zones d’ombres et les arbres, et tenez-en compte.
Les aubergines, les melons, les piments et poivrons, les tomates demandent beaucoup de soleil. À l’inverse, les panais, patates, les salades, poireaux, oignons et échalottes, betterave et choux se portent très bien à l’ombre.
Pour savoir si vôtre sol est plutôt sableux, argileux ou humifère, on peut effectuer le test suivant:
Le résultat dépend de comment les sédiments se sont déposé dans chaque bocal. Vous aurez 4 phases, de bas en haut: la phase argileuse, la phase humifère, la phase sableuse et l’eau. Le type de sol dépend de la prépondérance de chaque phase en comparaison aux autres.
Les sols argileux conviennent aux tomates, aubergines, choux, épinards, haricots; les sols humifères favorisent les concombres, courges, melons, poivrons et piments; alors qu’un sol sableux est préférable pour les ails, carottes, radis, mâche, navets, patates, panais…
Quand vos bocaux sont frais (pas après quelques jours de décomposition de la matière qu’ils contiennent…) vous pouvez les utiliser pour tester le ph avec du papier pH: remuez et trempez simplement un petit morceau de papier dans la bouillasse.
Les courges, courgettes, piments, poivrons se plairont dans un sol plutôt acide, tandis que les laitues, poireaux, radis et tomates apprécieront un sol calcaire.
Une fois ces trois paramètres en tête, vous pouvez définir les différentes zones de vôtre potager, et les associer à la liste de légumes choisis plus haut. On est proches du placement final!
La dernière étape pour avoir le plan final, consiste à considérer les plantes « amies »: celles qui vont se compléter dans les nutriments qu’elles piochent au sol sans se gêner, celles qui vont attirer les bons insectes et autres organismes pour l’autre et celles qui repousseront les pestes auxquelles l’autre est sensibles.
Petit conseil: selon les légumes que voaurez choisi, lisez sur internet, dans des livres, les associations qui vont bien. Par exemple, la tomate, le basilic et les oeuillets d’Inde… Il en existe des milliers. Et surtout: testez. Continuez ce qui fonctionne, laissez tomber ce qui ne donne pas de résultat.
Considérez aussi le type de légumes: haut, grimpant, racine? Un légume racine peut être planté tout prêt d’un légume / une fleur avec une grande tige, sur lequel s’enroulerait un légume grimpant, par exemple.
Sur vôtre plan de l’étape 1, placez un à un les légumes de vôtre liste en gardant ceci à l’esprit.
Et voilà, vous avez déterminé le placement final! Bravo 🤗🤗
Alors, vous plantez quoi cette année?
Si l’article te plait, met un petit pouce vers le haut pour m’encourager à continuer!
© Aurélie Bregeon
Hello!
Depuis peu j’ai trouvé une petite astuce pour refermer les sachets quand on n’a pas super envie d’utiliser une pince à linge en plastique.
Me direz-vous, il en existe en bois. Certe. Ça m’empêche pas d’en avoir pas assez à la maison pour tout ce que j’ai à refermer 😁
Etant amatrice de vin, j’utilise donc une tranche de bouchon de liège recyclé pour l’occasion, dans laquelle je coupe une entaille. Et voilà! Ça prend une bonne vingtaine de secondes (ouh!) c’est gratuit et compostable.
Et vous, que faites-vous de vos vieux bouchons?
© Aurélie Bregeon