On récolte la roquette environ à partir de Mai-Juin. La plante est prête quand les tiges s’affalent au sol, terrassées par le poids de leurs ovules (ouai pas facile la vie de roquette). Alors, les cosses – qui sont aussi les ovaires de notre bon végétal – commencent tout juste à brunir (“ah dégueu!”).
Il est plus simple de laisser sécher les cosses après récolte, elles s’égrainent beaucoup plus facilement. Ensuite on ouvre les cosses et on retire simplement les graines.
S’il y a beaucoup de plants à égrainer, on peut récolter les tiges entières, les rassembler en bouquets noués et les faire sécher tête en bas dans un sac en papier non hermétique (sinon ben ça pourrit…) Au bout de quelques jours lorsque les cosses commencent à s’ouvrir d’elles mêmes, battre les bouquets puis tamiser le contenu des sacs pour ne récolter que les graines.
Après avoir séparé les graines, les étaler et les faire sécher quelques jours à l’ombre dans un endroit ventilé mais sans excès et à température ambiante.
On peut conserver les graines 1 ou 2 ans dans des sachets en papier – non hermétiques (le pourri on a dit!). Les gamètes de végétaux se congèlent aussi très bien pour se garder plus longtemps, comme les notres en somme!
Le mois de Mai, c’est le mois tant attendu au potager, celui où l’on plante la plupart des légumes-fruits d’été. On attend en général les « Saints de glace », la St Mamert, St Pancrace et St Servais – les 11, 12 et 13 Mai.
Traditionnellement avant ces dates, on peut en théorie encore avoir des gelées. Après avec le réchauffement climatique (et un bon paillis) on peut commencer sur les 15 jours qui précèdent, si la région le permet.
Les semis
J’ai semé des salades, des radis, des radis noirs d’automne (un peu tôt, j’ai tenté!), de la mâche, de la roquette directement en terre. Ces semis seront à réitérer tous les 2-3 semaines pour une récolte qui s’étalera sur autant de mois que possible.
Côté plantes condiments, j’ai aussi semé un peu de ciboulette, qui est sortie en une semaine à peine. Le basilic et le persil sortent peut-être, mais ce sont aussi peut-être des adventices… affaire à suivre.
A repiquer
Au potager, j’ai aussi repiqué des plants de butternut (fait maison), d’aubergine, de tomate (maison et acheté), de melon, de pastèque, de courgettes, de potimarron, de concombre et de cornichon (achetés aussi…). Mes deux butternuts se sont fait dévorer en deux nuits, et le cornichon a pris une grosse claque. J’ai perdu aussi un plant de melon. Sur ce, j’ai décidé de traiter (au Ferramol) pour limiter la casse et quand même ramasser des choses cette année. Je suis triste d’en être arrivée à cette extrémité, moi qui voulait éviter totalement les traitements; mais je ne suis pas du tout assez expérimentée pour m’en passer.
Pour semer les courges, j’ai d’abord fauché la moutarde en fleurs sur deux carrés. En voyant les abailles et autres pollénisateurs que ces fleurs attiraient en abondance (et c’est le moins que l’on puisse dire!!), j’ai changé d’avis et j’ai gardé 3 carrés complets, que je laisserais monter en graines. Le fauchage n’a pas du tout eu l’effet escompté: les plants de moutarde repoussent au bouts de quelques jours, et le paillis laissé au sol est carrément maigre (c’est comme un non-paillis en fait). Je l’ai certainement mal exécuté, mais je ne referais pas cette technique sans en avoir appris d’avantage.
Les oignons et échalottes plantés en cailleux poussent autant qu’ils peuvent. L’ail n’a laissé sortir que 2 maigres tiges, je pense que c’était de faux « issus de l’agriculture biologique » (« et mon arrière train » comme disait l’autre). Les oignons que j’ai semé cette année et repiqué en Mars beaucoup trop tôt sont tous bel et bien vivants et en pleine santé! Incroyable.
Les panais, betteraves et navets ont laissé apparaître quelques feuilles. Comme je n’y connais rien, je ne sais pas si ce sont les plantes que j’ai mis ou des adventices… On apprend en faisant!
Les carottes commencent tout juste à sortir de terre, elles en ont mis un temps! Où alors peut-être que je ne suis pas assez patiente…
Les pommes de terre du mois dernier sont tellement bien sorties que j’en ai replanté début Mai, qui sont aussi sorties, encore plus rapidement.
Le verger
Les cerises et les merises commencent à rougir. Le cerisier que l’on a est un griotte donc elles ne sont pas encore noires, il va falloir patienter une ou deux semaines avant de commencer à faire des pâtisseries et des confitures.
Les mirabelles sont encore vertes. Les prunes aussi. Je pense que nous aurons peu de mirabelles cette année et peu de prunes, mais BEAUCOUP de quetsches (ça va être la foire au pruneau!).
Les pommes et poires grossissent à vue d’oeil. Il parait qu’il faut les éclaircir lorsque les fruits commencent à être assez gros, environ à la moitié de la taille à maturité: je devrais m’y mettre dans les jours qui viennent pour les pommes. La récolte s’annonce aussi très, très bonne pour le moment.
Les sureaux terminent tranquillement leur floraison. On peut ramasser les fleurs pour en faire de la limonade! Ou simplement les faire sécher, et les préparer en tisane en cas de rhume ou de grippe – il parait que ça aide.
Sur les arbres plantés cette année (juste avant une bonne 40aine de jours sans pluie…) seuls 3 marronniers ont survécu, le pêcher est mort de soif et le citronnier s’est fait refaire la coupe par les limaces – à mon avis il ne fera pas long feu.
Les vignes arborent leurs premières grappes: il faudra tailler en vert dans les prochains jours, c’est à dire couper juste après la première feuille après chaque grappe.
Les petits fruits
Côtés petits fruits, les fraises donnent comme des folles, tout le monde s’en remplit largement la panse. Même pas le temps de faire des confitures!
Le framboisier fait des petites framboises vertes que j’ai hâte de voir mûrir. Les muriers ont bien pris racine, ils semblent se plairent là ou je les ais repiqués.
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Laver et passer à l’eau javelisée un seau et son couvercle ou un gaze de tissus (contenance du seau environ 12L minimum) un bol, un verre, un couteau, une planche, une grande spatule. Bien rincer.
Laver les citrons. Peser les fleurs dans le bol, le vinaigre dans le verre, couper les citrons en petits morceaux, tout mettre dans le seau.
Peser le sucre dans le seau. Ajouter les 10L d’eau. Bien mélanger avec la grande spatule.
Mettre le couvercle sur le seau sans le sceller, de l’air doit toujours pouvoir passer. Le top est de recouvrir avec un gaze propre.
Placer le seau 5 à 8 jours au soleil. Remuer tous les jours, en prenant garde de bien laver la spatule au préalable.
Lorsque le mélange commence à pétiller, laver des bouteilles en verre à limonade ou avec couvercles à vis. Les passer à l’eau javelisée. Les remplir (avec un matériel propre et les mains propres), les sceller.
Attendre encore 15 jours à température ambiante avant de déguster. La boisson doit être pétillante.
Coucou! En Avril, on ne se découvre pas d’un fil… sauf quand la météo a deux mois d’avance!
Bien qu’il soit tentant de planter un peu plus tôt, les tomates et autres solonacées attendront le mois prochain.
A faire en particulier
Ici, on a repiqué quelques rejetons fruitiers (mirabelles et quetsches) au potager afin d’y apporter de l’intrant naturel avec les futurs fruits et feuilles en décomposition. J’ai aussi planté un petit citronnier dont j’avais semé les pépins l’an dernier, et un gincko-biloba que nous avions en pot.
C’est ici que les choses se corsent: en plus de faire attention à la place que prennent les racines et donc le périmètre dont l’arbre à besoin; il a fallu sélectionner les emplacements en réfléchissant bien à l’ensoleillement actuel et futur:
Où mettre les grands arbres? Quelle ombre pour plus tard? Le citronnier doit aussi pouvoir rester au soleil toute l’année, et il faut garder une portion d’ensoleillement pour les futures tomates aussi! Un vrai casse tête!
Les semis
Les semis quant à eux, sont un peu minables: avec zéro intrant dans le godets, les tomates, poivrons et aubergines n’ont pas beaucoup poussé. Pour l’an prochain, je les mettrais dans du compost.
J’ai refais des semis de potimarron qui n’avaient pas du tout pris, et j’en ai replanté deux direcement au potager à la germination, pour tester.
J’avais mis les poireaux dans une clayette très peu profonde, bien qu’ils poussent comme des rois. Par peur qu’ils n’atteignent jamais la taille d’un crayon, j’en ai donc déjà planté la moitié – ça fait quand même une centaine! L’autre moitié attendra 15 jours, s’ils vivent jusque-là. En tous cas pour 4 personnes, une clayette de semis suffit.
Les pastèques poussent aussi très lentement, on verra le mois prochain!
A planter
Au potager, j’ai repiqué quelques salades qui se sont aussitôt fait dévorer. J’en ai semé à nouveau sous couvert, et je protègerais au prochain repiquage avec un grillage et surement du plastique (😕) pour barrer la route aux gastéropodes.
Mon engrais vert, la moutarde, commence à bien pousser. On attendra certainement le mois prochain pour la faucher.
Les oignons et échalottes plantés en cailleux se portent extrêmement bien, ils sont bien sortis de terre. L’ail en revanche, prend son temps. Les oignons que j’ai semé cette année et repiqué en Mars sont encore en vie, mais ne poussent pas bien vite.
Les panais, betteraves et navets ne pointent pas encore le bout de leur cotylédons.
Côté nouvelles plantation, j’ai donc repiqué une centaine de poireaux beaucoup trop jeunes. J’ai aussi mis en terre des patates sur un carré. J’ai re-semé des carottes (histoire de vider les sachets qui ne germent pas) sans beaucoup d’attente.
J’ai semé à la volée du persil et du basilic, que j’ai recouvert d’une fine couche de paille.
Enfin, pour fertiliser, j’ai étalé les drêches d’un brassin de bière fait maison directement sur l’un des carrés. On verra ce qui y pousse!
Le verger
Au verger, les prunes et mirabelles n’ont plus de fleurs mais de petits fruits verts commencent à apparaitre. Les pommiers, cerisier et poiriers sont en fleurs et c’est magnifique! Les noyers commencent à sortir leur feuillage.
J’ai planté quelques marronniers, un pêcher et un autre citronnier à partir de petites pousses; pour le moment ils semblent avoir survécu au repiquage.
Les vignes aussi ont leurs premières feuilles, je les avais taillées un peu sévèrement cet hiver et j’avais peur qu’elles ne repartent pas… mais si 😍!
Les petits fruits
Côtés petits fruits, les fraises fleurissent a foison et les framboises bourgeonnent. J’ai aussi planté quelques marcottes de mûriers, affaire à suivre!
Vivement le mois prochain pour de nouvelles aventures!!
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On se retrouve en ce mois de Février pour un nouveau post potager 🌱
De la graine à la plantule…
L’an dernier, j’avais fait germer mes graines dans des coquilles d’oeufs vides, cette année je me suis carrément affranchie de garder les oeufs et j’ai planté les graines directement dans les boites d’oeufs.
Pour les graines qui se plantent en clayettes, typiquement les poireaux, j’ai récupéré des cageots à légumes en bois dans lesquels j’ai mis du plastique de récupération – je n’ai pas encore trouvé d’alternative sans plastique pour ne pas que ça coule partout, mais ça viendra! Si vous avez des idées en la matière je suis carrément preneuse! (Sachant que je ne veux pas de polystyrène)
Le but étant soit de repiquer directement en pleine terre (oignons, poireaux…) soit de mettre en godets individuels après germination.
J’ai placé les poivrons et pastèques sur un rebord de fenêtre, près du radiateur… j’espère que ceux ci vont bien germer 😍
Les graines de courges, courgettes, concombres etc, je les ai directement mises en godets, car elle seraient trop vite asphyxiées dans une boite d’oeuf.
La préparation du sol
Et planter c’est bien beau, mais il faut aussi préparer le terrain pour le repiquage! Cette année, je fais mon potager sur un sol qui portait une grange avant, donc totalement infertile. Nous y avons amené un bon paquet de terre végétale à priori pas très fertile non plus, et c’est comme si le sol avait été énormément travaillé. Cette terre ayant été amenée ce mois-ci, le sol n’a même pas pu bénéficier d’un paillis pendant l’hiver…
Pour préparer à l’arrivée des futurs légumes, il faut donc ruser et planter un engrais vert de printemps. J’ai donc effectué un « faux semis » de graines de moutarde, dans les parcelles cultivées que j’ai délimité (en utilisant l’ancien latti du torchi de la vieille grange, rien ne se perd…)
La moutarde se sème à l’arrache sur place, et si elle n’aime pas trop le gel, n’adore pas non plus le soleil. La saison parfaite en somme! Ses racines puissantes vont aller casser les mottes de terre et ameublir celle-ci, alors qu’elles apporteront de l’azote au sol – donc c’est un bon engrais vert de printemps. On parle de « faux semis » car on ne récolte pas la moutarde à proprement parler: on la laisse pousser, fleurir, puis on la fauche avant la montée en graines. On laisse le fauchage sur place, comme paillis, avant de venir planter ses légumes.
Que plante-t-on en Février?
En plus du faux semis d’engrais vert, j’ai aussi semé les carottes et les panais, qui je l’espère, profiteront des prochaines semaines annoncées bien pluvieuses pour germer 🌱😁
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Pour commencer un poulailler, le plus simple est encore d’acheter des poulets déjà « démarrés », c’est à dire qui ont entre 3 et 6 semaines. Le plus économique et le plus durable, c’est de se rapprocher d’une association d’aviculture locale: en effet, les races qu’ils proposeront seront acclimatés et robustes.
Pour ce qui est des poules, une poule pondeuse vous fera environ 200 oeufs par an. C’est en moyenne ce qu’il faut prévoir, même si bien entendu celà dépend des races. Les poules qui seront le moins modifiées génétiquement – par exemple les poules naines, seront aussi le plus à même de couver. Les autres râteront en général les couvées, n’iront pas jusqu’au bout ou même pourront tuer leurs petits… Donc si vous prévoyez d’élever vos propres poussins, il faut aussi choisir quelques poules de race adaptée.
Si vous souhaitez des couvées, alors il faudra avoir un coq. Selon les anciens, c’est indispensable pour avoir de l’ordre dans le poulailler lorsqu’on commence à avoir un certain cheptel, mais c’est surtout une question de choix. En tous cas si vous optez pour un coq, il n’en faut qu’un seul. Il faudra le remplacer par un jeune coq lorsqu’il devient trop vieux, c’est à dire qu’il commence à avoir de gros ergots. Alors, il pourra terminer sa belle vie en poule au pot.
Il est difficile d’avoir des couvées, en revanche si vous souhaitez consommer vos poulets alors le plus facile est d’en racheter chaque année, en Mars – Avril. On les prépare lorsqu’ils ont environ 6 mois, en général vers Septembre. Lorsque les poulets se mettent à chanter, c’est qu’ils sont prêts à être préparés pour la consommation.
Abris, enclos et entretien
Tout d’abord, il faut un local fermé pour la nuit. C’est indispensable que les volailles aient un abris des prédateurs et des intempéries, afin de les garder en vie et en bonne santé. Les poules rentreront pour la nuit (en général elles n’ont pas besoin d’aide pour rentrer, mais il peut arriver qu’une ou l’autre se perde), et il faudra prévoir d’aller fermer l’abris, manuellement ou automatiquement, au coucher du soleil.
L’abris doit être chôlé, c’est à dire ses murs doivent être recouverts d’un crépit à la chaux. Ensuite chaque année, il faudra réappliquer une peinture à la chaux afin de garder le local sain. Ceci permet de limiter la vermine, comme par exemple les poux roux, et même certaines maladies.
En terme d’entretien, il faudra bien nettoyer le sol environ 2 fois par an, et ajouter une couche de paille propre.
L’abris devra être équipé de perchoirs: on compte environ 20cm par poule et ceux-ci doivent être à différentes hauteurs. Certaines poules préfereront être haut perchées et pas d’autres. D’autre part, si vous avez des poules « normales » et des poules naines, il est bon d’avoir différent diamètres de barreaux.
L’abris devra aussi contenir des pondoirs, soit des bacs pour que les poules puissent pondre et couver. Ils doivent être positionnés plus bas que les perchoirs, mais pas juste au dessous afin d’éviter qu’ils soients souillés par les déjections pendant la nuit. Il faut en compter environ 1 pour 4 poules, de 30x40cm et 30cm de hauteur (un peu plus petit pour les poules naines).
Pour la journée, l’enclos dans lequel évolue les poules doit être grillagé afin d’éviter les renards, fouines, martres, …
Il est bon que l’enclos contienne un coin gravier, que les poule picoreront pour aider à leur digestion; ainsi qu’un bac à poussière (fait de terre sèche ou de sable) afin que les poules puissent se nettoyer. Il est bon de positionner des rondins de bois autours de l’abris afin que mesdames ne picorent pas les fondations.
Alimentation
Les volailles auront besoin de grain: du blé devra être ajouté chaque jour (on adapte vite la quantité en fonction de ce qu’elles auront mangé en un jour). Une mangeoire en acier galvanisé longue de 50cm peut parfaitement faire l’affaire pour une dizaine de poulets.
Donner un peu d’avoine favorise aussi la ponte, et c’est très bon pour leur santé.
Pour plus d’économie et une meilleure empreinte environnementale, il est toujours intéressant de se rapprocher d’un producteur de blé et d’avoine local. Si vous n’en connaissez pas, adressez vous à l’association d’aviculture la plus proche de chez vous – en particulier si vous avez pris vos poulets chez eux!
Enfin, il faut qu’elles aient toujours accès à de l’eau, il faut donc prévoir un ou plusieurs abreuvoirs dans l’enclos, dépendant de la taille du cheptel et de la taille de l’enclos.
Si l’enclos n’est pas assez grand pour avoir tout le temps de l’herbe fraiche à disposition, il est judicieux de le séparer en deux afin de laisser les poules manger la moitié pendant que l’herbe repousse sur l’autre moitié.
Enfin, on pourra leur donner chaque jour les restes de nourriture non carnés: toutes épluchures, restes de légumes, fânes, mais aussi coquille d’oeufs dont elles raffolent et qui contiennent le calcium dont elles ont besoin.
La permaculture s’inspire de la nature pour atteindre de meilleurs rendements, tout en protégeant l’écosystème. L’homme s’inspire donc de la nature, et particulièrement la forêt 🌳🌲🌿
En pratique, voici 3 conseils à suivre:
1. On ne laisse jamais le sol à nu
En permaculture on paille autours des cultures, ou on y associe des plantes couvre sol. Des tonnes de types de paillis existent (paille, tonte, feuilles, coupe d’engrais vert, broyat de bois, BRF, simple cartons…). On paille dès Novembre en préparation de la prochaine saison!
👉🏻 🤷🏻♀️ POURQUOI? Pour développer de bons champignons et protèger l’habitat de nombreux auxilliaires de jardin. Le paillage réduit l’évaporation, garde le sol au frais, évite aux adventices de pousser! Moins d’arrosage, pas besoin de désherber… le paradis!
2. On travaille le sol au MINIMUM!
On peut désherber un peu avant d’étaler le compost puis pailler pour l’hiver, l’aérer à la grelinette aussi (ou avant de planter) mais en aucun cas on ne retourne la terre complètement!
👉🏻 🤷🏻♀️ POURQUOI? Ça ruinerait tout l’écosystème dont on parlait juste avant!
3. On recycle!
Compost, paillis, il n’y a pas de « déchet » au jardin. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » comme disait Lavoisier.
👉🏻 🤷🏻♀️ POURQUOI? Vous avez déjà vu des lutins aller à la déchetterie après avoir fait le ménage en forêt? Alors voilà. En permaculture, on fait pareil.
Alors, bientôt Novembre pour préparer sa terre? Vous êtes à fond vous aussi? 😃😃