Une économie d’écosystème

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On l’a dit, on impacte forcément l’environnement dans lequel on évolue au même titre qu’il nous impacte.

Retour au problème et aux prémices de la réflexion.

En se basant sur ce principe d’écosystème, il faudrait commencer par estimer toutes les ressources que l’on exploite aujourd’hui, et qui sont fossiles, donc ne se renouvellent pas. Par exemple pour l’eau, estimons combien on a de litres d’eau potable dans les nappes phréatiques, les glaciers, etc… à l’heure actuelle.

Ensuite, allouons pour chacunes des ressources fossiles, une part à chacun des humains. Non pas parce que ces ressources lui appartiennent, mais parce qu’ils auront la responsabilité de leur exploitation.

Maintenant, si une ville, un pays, une entreprise veut exploiter une partie d’une ressource fossile, alors il faudra qu’elle paye à qui voudra bien vendre son droit d’exploitation.

Par exemple, mettons que l’on soit 100 et que l’on dispose de 1000hl d’eau dans une nappe phéatique. On alloue 10hl à chaque personne. Si maintenant une entreprise veut utiliser cette eau fossile, elle n’aura pas d’autre choix que d’acheter le droit de l’exploiter à quelqu’un. Mettons qu’elle en achète 5hl par an à une personne: la troisième année, le « vendeur » n’aura plus rien et l’entreprise devra se trouver quelqu’un d’autre. Le plan est tellement instable que personne ne voudra miser sur du fossile à long terme; de plus, l’intelligence collective se réveillera obligatoirement avant que l’on n’arrive à la fin pour ces ressources.

S’il s’avère qu’une source ou un gisemement d’une ressource fossile particulière est découverte: alors l’excedent sera redistribué à chacun et on augmentera tous notre capital. Ceci favorise donc totalement la recherche et les nouvelles découvertes, créant ainsi une véritable économie de la connaissance.

Si la population s’agrandit, chacun le ressentira en voyant son « capital » de droits d’exploitation des ressources fossiles diminuer. Donc on aurait une régulation de population autonome, favorisée.


Les limites d’un tel système


Dans le contexte économique actuel avec des monnaies différentes de partout, il faudrait un moyen sécurisé et décentralisé de gérer le « capital » de chacun ainsi que la validité des transactions. Je suggère d’utiliser la blockchain, mais il faudrait que quelqu’un qui a des connaissances approfondies dans le domaine construise le modèle.

Dans le contexte politique actuel, il serait aussi certainement difficile de faire admettre à certains chefs d’état que non, tout ce pétrole, toute cette eau ne leur appartient pas mais que ces ressources appartiennent aux gens. De même, la notion de « gens » dans certains pays n’inclue pas les femmes, par exemple, ou les classes sociales inférieures… ici, je suggère de démarrer petit (à l’échelle d’un pays? D’une ville?) mais j’avoue qu’il faudrait de l’aide de quelqu’un (ou plusieurs quelqu’uns) pour proposer un plan.

La question à laquelle je n’ai pas de réponse aujourd’hui, c’est comment on mesure ce qui est utilisé?? Faire intervenir les états? Du coup, il faudrait taxer les ressources afin de permettre cette intervention? Aucune idée. Quelqu’un??

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© Aurélie Bregeon – 2022

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